Un solo étonnant. Boris Charmatz, qui préfère l'aventure artistique à la sécurité du connu, renonce à la musique au profit du sifflement ; plus audacieux encore, il siffle lui-même tout en dansant, ce qui en soi, un exploit.
Le spectateur, intrigué, se concentre et tente de faire un lien entre le son et le geste et ce n'est que lorsqu'il entre en connivence avec "le grand Blond" ou "Il était une fois dans l'Ouest", qu'il se détend et jubile... un très beau moment visuel se produit quand Boris offre une suite de "sculpture" de ses jambes qui évoquent des animaux bizarres et joyeux.
Un bon moment à la FabriquA !