Hier soir, au CDCN, nous avons pu voir Elisabeth gets her way, de Jan Martens. Un drôle de projet, puisqu'il s'agit, en somme de quatre ou cinq soli dansés par lui-même, en hommage à une claveciniste géniale, Elisabeth Chojnacka qui a révolutionné la pratique l'instrument jusqu'à sa mort en 2017. Le pari était donc de rendre compte corporellement des prouesses techniques requises pour jouer certaines pièces contemporaines. Un travail remarquable, même si un tel mot-à-mot peut avoir des côtés un peu lassants.