Engourdissement
Musée Calvet, onze heures sous le soleil de juillet. Après une heure de pied-de-grue, une course effrénée sur les pavés de la cour, une ruée sur un transat sis à l'ombre bienfaisante d'un platane, j'étais enfin installée. Je sortis mon éventail et mes oreilles : parée pour la lecture.
La veille, j'avais tressailli tard avec Novarina, l'avant-veille avec Pommerat, et toujours aussi tard, avant encore avec Shakespeare... La culture à haute dose, ça use ! Les cigales se déchaînaient, mon éventail s'agitait...
Ce sont les applaudissements de la fin qui m'ont réveillée !