Secrets de l'enfance,
Enfouis sous les années,
Que le devoir de vivre a recouverts,
Strates ténues et pourtant vives.
Les rêves étouffés devenus souvenirs.
Irréels, irréalistes, sublimes,
Les possibles ouverts
Refermés un à un.
Le monde aperçu depuis la cage,
Ni barreaux, ni grilles,
L'urgence du quotidien
Suffit à le masquer.
La flamme vacille,
Le vent de l'Histoire l'éteint,
Les désirs resteront silencieux,
Tu feras face.
Tu traceras ton chemin,
Retrouvant l'enthousiasme
Dans celui de l'enfant
Qui réveille les secrets.
Les soirs succèdent aux matins
Et les matins aux soirs.
L'avenir bégaie,
Tu marches.