Des écrits poétiques et littéraires agrémentés de photos ou de tableaux et aquarelles... le monde sensible transfiguré par les mots et les couleurs.
Il arrive qu'on fasse des rencontres inattendues ! Dimanche maussade en'Avignon, Lumière faible, sans relief, Après la République excentrée au parking, Je déambule dans les ruelles vides. Mais la surprise vient toujours au détour d'un pavé Et voilà capturée...
Et qu'en est-il des adultes ? Droits de l'Homme chaque jour rognés au nom de la sécurité, Malades sortis de l'asile sous camisole chimique, Bien-portants accrochés à leurs drogues, Se libérer exige du courage Sortir du cocon est un risque La servitude...
au théâtre des Lucioles à partir du 7 juillet. Le site de l'actualité THéâTRALE
Ne crains rien, il ne fait pas noir. L'appel des lointains gonfle nos coeurs Lumière aveuglante de nos nuits étoilées. Ne crains rien, voyageons en émotions Immobiles et pourtant mouvants Dans l'impénétrable secret des nuits.
La Complainte de Makie en tançais, pourquoi pas ? Cela rappellera des souvenirs à certains (certaines aussi) qui la chantèrent avec moi en allemand, il y a quelques temps quand nous jouions l'Opéra de Quatre Sous ! C'était en septembre, lors du festival...
CAPRICORNE, c'est mon signe. Tel un cabri Tel un caprice Je tiens le cap, je pousse mes cornes et j'éborgne qui me résiste. Gare aux caprices du capricorne !
Mélancolie, tu n'es pas que d'automne Tu harcèles en toute saison Tu guettes dès le matin Et le soir, tu refuses de céder au sommeil. Contre toi, lutter est impossible Seul le silence est audible.
Une promenade sous un ciel étonnant, digne de la Toussaint, évidemment !... Ambiance humide et mélancolique, mais quelle beauté ! Accompagnez-moi sur les bords du Rhône, et profitons ensemble de ces nuées, de ces reflets, qui dès le lendemain avaient...
Monde opaque, Monde obscur, Monde de chagrins... Partout sont les fantômes, surgis des profondeurs de la mer Revenus de l'enfer ou s'y précipitant. La peur paralyse, la panique met en mouvement, face à face tragique. Enterrer les morts et réparer les...
La délicate douceur de l'hortensia, Caresse le regard d'Hortense Qui frissonne doucement sous la soie caressante. Ah, dit Hortense, avant que de faner, Nous aurons, toi et moi, connu la jouissance !
Des images qui parlent d'elles-mêmes.
CIEL DE TOUSSAINT Lourd nuage noir Rayé de soudaine lumière J'appelle le soleil.
dernier tableau en date, série qui se termine, peut-être... Sur la ville Sur le monde Sur les vies Sur les songes Veille ou surveille en silence Inconscience Evidence Il faut vivre Il faut s'autoriser à rêver....
Acrylique sur toile 60X60 Tout est si lointain Tout est si difficile, Dans ce monde surpeuplé Où sont les humains, tes frères ?
Nature, culture Laquelle est pure, laquelle est sûre ? À toi qui grandis Je dis Cultive ta nature, Mâture ta culture À toi qui ravales tes larmes, à toi qui es sans armes Je dis Ta nature est ta force, ta culture ton écorce.
Acrylique sur toile 60X60 Les voyages, les merveilleux voyages, Comment les entreprendre? L'atlas est inutile, La carte ne sert à rien, Le GPS est ridicule... Pour mes voyages merveilleux, Il suffit que je ferme les yeux.
Mieux vaut ne pas se regarder dans une glace... Je me lève, je te vois Je te vois, je respire Je respire, tu soupires Tu soupires, je te renvoie.
Vers quelle rive obscure Toutes ces traversées ? Vers quels chagrins Toutes ces ruptures ? Vers quel néant Toutes ces déceptions ?
Vers quel lendemains , tous ces riens accomplis ? Vers quels ciels sereins, tous ces voeux éblouis ? Vers quelle plénitude, tous ces coeurs alourdis ? Vers quelles certitudes, tous ces dieux ressurgissent ? Vers quelle éternité, tous ces actes ensevelis...
Il murmurait à son oreille De ces petits mots idiots, De ces mots roses, De ces mots tendres, De ces mots qui font sourire mais que l'on aime... Et tout prenait la couleur sucrée, La couleur ingénue, La couleur ineffable De l'amour.
Il est venu le temps des frimas solitaires Le temps des peurs obscures et des chagrins cachés Il est temps, les amis, enfin, de déboucher Une Corona bien fraîche à boire à la santé Des masqués téméraires Qui veulent nous faire taire.
Une promenade d'automne. Quand je me promène sur la Barthelasse, je suis toujours frappée par la beauté de la lumière. Pas de commentaire, c'est inutile, les images parlent d'elles-mêmes.
Qui parle pour demain ? Que reste-t-il après le chagrin ? Quoi dire, quoi penser ? Où porter le regard ? Quelle conduite, quel destin ? Quels espoirs assombris ? Questions vaines, le temps est implacable.
Le monde s'agite, il devient fou, Il t'échappe. Où pourrais-tu t'accrocher, Toi dont les doigts sont raides et le chagrin immense? Tes larmes impuissantes te submergent. Tu sombres.