Cinémas et théâtres fermés encore et encore... alors qu'aucun n'a été un foyer d'infection. Restent les courses, les promenades... et les cultes- alors même que le démarrage dans l'est au printemps était dû à un rassemblement religieux - cluster avéré !
Pourquoi ces deux poids deux mesures ?
Moi, je veux bien aller à l'église, mais, franchement, la pièce qu'on y joue est toujours la même. Et la musique aussi, sans compter que les spectateurs chantent et faux, souvent !
Les courses, on en fait et à cette occasion, on voit bien que dans les Hyper, l'aération est limitée, et la distanciation devant les gondoles n'est jamais possible.
Les balades, bien sûr, on en use - comme des souliers - mais bon. La Barthelasse quand il pleut ou quand on grelotte, ce n'est pas vraiment top !
Pour voir et entendre des choses vivantes, nouvelles, variées, créatives, rien de tel qu'un cinéma ou un théâtre. Et c'est de cela qu'on veut nous priver, qu'on nous prive : la nouveauté, la variété, la créativité, donc, la réflexion partagée.
Je me sens devenir un animal : j'ai le droit de me nourrir, de vagabonder (enfin, pas trop) mais nourrir mon cerveau, ça, non. A la niche, le chien !