Un film touchant mais qui ne nécessite pas de Kleenex.
On comprend rapidement que la mère pianiste âgée est atteinte d'Alzeimer. Son fils semble un peu cruel parce qu'il ne reste finalement pas avec elle en cette nuit de nouvel an qui ouvre le film. Mais notre jugement ne va pas cesser d'évoluer au fur et à mesure que les scènes mêlant présent et passé au plus proche de l'esprit troublé de la mère et de la mémoire douloureuse du fils nous fournissent des hypothèses.
L'amour et le pardon sont au centre, perturbés par le problème de la mémoire qui a du mal à émerger, comme le souvenir des "demi-feux d'artifice"...
Un très beau film qui exige un visionnage actif.