DÉPENSES CONTRAINTES

Je m'adresse à vous, messieurs nos dirigeants. Je constate que petit à petit, tous les services passent au numérique. Que ce soit, le paiement des impôts, la banque, les assurances, le paiement de mon loyer, l'achat de billets de train... il paraît que c'est pour éviter d'abattre des arbres pour le papier, et ainsi  protéger notre planète. Laissez-moi rigoler : on sait maintenant que chaque 'clic' consomme une énergie dont nous n'avions pas idée. Le but réel semble davantage être de priver d'emploi de plus en plus de personnes - lesquelles sont alors prises en charge par la collectivité - tout en permettant un maximum de profit pour les actionnaires. Il pleut toujours où c'est mouillé, n'est-ce pas ? 

Si on y réfléchit, on constate que, pour la première fois dans l'histoire humaine, nous somme obligés d'acheter un objet onéreux, que ce soit un ordinateur ou un smartphone, de payer l'abonnement afférent et l'électricité dont ces objets ont besoin. 

La société de consommation nous offrait des tas de gadgets inutiles, et aussi des voitures, des téléviseurs, des chaînes hi-fi... mais personne n'était OBLIGÉ d'acquérir ces objets. Mes parents n'ont jamais eu de voiture, on se passe très bien de téléviseur, les seules choses dont on ne puisse pas se passer, sont le gîte et le couvert. Il n'est qu'à se promener dans une rue pour savoir que cela même n'est plus assuré. 

La destruction de l'environnement va de pair avec cette gabegie généralisée qui se double d'une surveillance de chaque instant ; géolocalisés, pistés, harcelés, nous sommes tombés dans un piège et nous courons droit à la catastrophe ; et ce n'est pas le cirque des cops (auxquelles on se rend en avion, bien sûr) qui va régler quelque problème que ce soit. Mais rassurez-vous, chers amis : la faute retombe toujours sur le lampiste qui a osé jeter une bouteille dans la mauvaise poubelle !