Pour mon dernier spectacle dans le IN, j'ai été gâtée. Voilà bien une création étonnante qui laisse les spectateurs à la fois pantois et enthousiastes. Ni narration, ni pleurnicherie, ni théorie, mais une chose que la danse ne fait jamais : le surréalisme. Eh oui, il est toujours vivant, ce diable de mouvement, et il nous revient par Barcelone.
Ça fait un bien fou, ce décollage vertigineux aux limites de notre "comprenoir"... émotion esthétique garantie et exit les réalistes à la petite semaine !... Merci à la compagnie et au chorégraphe Marcos Morau pour leur audace.