Avant d'être mon lieu de résidence, Avignon a été un rêve d'adolescente puis un rituel estival. C'est à partir de 1985 que nous sommes "descendus" chaque année. Des émotions extraordinaires comme le "Mahabharata", Les Tchekhov de Lacascade, les oeuvres de Yann Fabre ou de Castellucci, quelques ratages aussi, mais le bonheur de retrouver la Cour d'Honneur, le cloître des Carmes ou la carrière Boulbon ne s'est jamais démenti. Aujourd'hui, je vis à Avignon et je n'ai jamais regretté ce choix. J'aimerais vraiment que "la bête à picot" nous fiche un peu la paix et qu'Avignon retrouve sa vraie vie !