Encore une fois, la décision a été prise par on ne sait quel comité "théodule", et annoncée à grand renforts d'intonations compatissantes mêlées à des accents belliqueux. "Couvre-feu" ! le mot, en lui-même fait frémir. Il fait venir en tête des souvenirs de films en noir et blanc dans lesquels des résistants se faufilent malgré le couvre-feu ou des malheureux cherchent un abri avant le couvre-feu. Franchement, en sommes-nous rendus à cette triste extrémité ?
En tout cas, les salles de spectacle et les cinémas ont tellement bien géré les mesures de prudence qu'aucune d'entre elles n'est devenue un foyer d'infection (si vous ne connaissez pas le sens de ce mot, voyez un dictionnaire d'anglais) alors, comment se fait-il que ces lieux soient de nouveau privés d'activité ? Qui leur en veut à nos pourvoyeurs de culture ? Si j'avais mauvaise langue, je dirais que ceux qui nous gouvernent n'en ont rien à faire de se cultiver. Les théâtres et les cinémas sont des lieux d'ouverture de l'esprit et ces messieurs se contentent de leurs certitudes. Quand on détient la Vérité, n'est-ce pas, on n'a pas besoin de se confronter à la différence... Mais je ne suis pas mauvaise langue et je ne veux pas traiter d'ignares des gens que je ne connais pas vraiment.
Alors, quoi ? Regardons à qui a profité le premier confinement : aux GAFAM et à Netflix ! alors, toutes ces heures que nous passons au cinéma et au théâtre sont des temps de cerveau disponible perdus pour ces "géants" qui sont si riches et paient si peu d'impôts.
Il y a des jours où on aimerait bien l'attraper, le virus et dire adieu à ce monde de fous manipulateurs.