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Des écrits poétiques et littéraires agrémentés de photos ou de tableaux et aquarelles... le monde sensible transfiguré par les mots et les couleurs.

Le Corona et les enfants.

Publié le 9 Août 2020 par Nicole Fack in Réflexion

Le Corona et les enfants.
Le Corona et les enfants.

Le virus circule toujours... vous entendez ce message régulièrement. Il faut maintenir l'angoisse dans la population, surtout chez les personne âgées, n'est-ce pas, qui tiennent plus à la vie qu'aux contacts sociaux... c'est du moins ce que sous-entend le comportement des autorités depuis le printemps dernier. En me remémorant les différentes phases de cette période, je suis frappée du rôle qu'on a fait jouer aux enfants dans cette affaire. Eux qui sont, par définition, innocents, ont été d'entrée présentés comme dangereux. Ils étaient à-priori, porteurs sains capables de transmettre la maladie sans en souffrir eux-mêmes. Implicitement : méfiez-vous, parents, grands-parents, vos petits vous menacent de mort ! j'exagère ? je ne crois pas. d'ailleurs, la chose a été confirmée immédiatement quand on a fermé les écoles, sauf pour ceux dont les parents étaient des soignants. Ceux-là, de parents, côtoyaient le virus à l'hôpital, donc, pas de soucis, exposés au travail, ils pouvaient être exposés à la maison. Mais les enseignants, eux, on ne savait pas trop comment les protéger de ces foyers d'infection ambulants; et ils ont fait connaître leur inquiétude. 

Mais on a fait plus de mal encore en persuadant de facto les mômes de l'inutilité de l'école. À la maison, une petite heure suffisait pour faire les devoirs (sic) par conséquent, la perspective de se retrouver six heures par jour à l'école ne les réjouit pas du tout; surtout que la "fausse rentrée" de juin n'a fait que les conforter, tant elle a été cafouilleuse. La promotion des écrans pour remplacer les profs, mais aussi comme source universelle de loisirs risque bien en outre, de n'enrichir que les plates-formes ; pour enrichir les esprits, il faudra trouver autre-chose. 

Je suis très inquiète quant à l'avenir de ces enfants-là. Effrayés d'être porteurs de mort et persuadés qu'il n'y a rien à apprendre, ils sont mal partis pour une vie autonome. En revanche, pour les GAFAM, ça va bien, merci pour eux !

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