Voilà, ça y est, les Hivernales ont vraiment commencé pour moi. Les petits ont eu les "Hiveromômes", les bébé, mêmes ont eu leur bal, maintenant, c'est notre tour, à nous, les grands.
Hier soir, donc, à Benoît XII, (B12 pour les amateurs de vitamines) salle comble pour Des Gens qui dansent de Naïf production. Beaucoup de jeunes (dont moi ! hi ! hi !) et qui ont apprécié. Le propos : une réflexion sur ce que sont les corps dansants, leur rapport à la performance et au discours, le passage à l'acte dansé et aussi le rapport scène-salle.
Ce n'est pas la première fois que des chorégraphes se posent ces questions, mais c'est la première fois que je les vois ainsi illustrées. Les cinq garçons font preuve d'une audace - et d'une maîtrise - qui coupe le souffle. Ils nous promettent d'explorer, eh bien, ils explorent, et jusqu'à l'extrémité qui vous fait craindre pour eux, crainte qu'ils désamorcent dans un sourire.
Des corps dont la souplesse s'allie à la puissance, l'énergie à la délicatesse, l'intelligence à l'apparente simplicité.
Deuxième et dernière ce soir !