Mon avant-dernier spectacle de cette édition. ça se passait au Théâtre des Doms. Un spectacle venu de Belgique, donc.
La chorégraphe et interprète nous annonce une réflexion sur le statut du corps féminin. Soit. Ce corps est ici exhibé, non pour vendre un produit ou pour exciter les hommes mais "juste" pour le monter sans fard. OK, pourquoi pas ? Le corps de Mercedes Dassy est souple, énergique et elle sait en user. Mais je me pose une question : en quoi ce genre d'action met-il en cause le mesurage que fait le capitalisme du corps des femmes ? A la limite, en l'exhibant ainsi avec audace et sans affects, on peut craindre un cautionnement plus qu'une contestation.