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Des écrits poétiques et littéraires agrémentés de photos ou de tableaux et aquarelles... le monde sensible transfiguré par les mots et les couleurs.

L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT....

Publié le 14 Janvier 2019 par Nicole Fack in Réflexion

L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT....
L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT....
L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT....
L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT....
L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT....
L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT....
L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT....
L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT....

Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, je suis comme beaucoup d'autres: je me pose des questions. Voir nos concitoyens protester contre la vie qu'on leur fait subir, me semble légitime. L'absence totale de leader, de structure qui pourraient entrer en dialogue avec le gouvernement, me semble à la fois sympathique et problématique. J'essaie de prendre un peu de recul, car j'ai le "défaut" de ne rien oublier. Ainsi, quand on s'étonne que ce mouvement soit un énorme fourre-tout, dynamique et contradictoire, comportant aussi bien des gens de gauche que de droite, voire des extrêmes de gauche comme de droite, étonne certains commentateurs. Ils devraient se souvenir qu'il n'y a pas si longtemps, la démonstration nous a été infligée que l'on peut prendre le pouvoir en s'affirmant ET de gauche ET de droite, que l'on pouvait appeler à ses côtés des gens venant d'un très large horizon, s'afficher avec des personnes vulgaires, tout en prônant la grandeur, insulter les chômeurs tout en organisant la pénurie de postes dans à peu près tous les services publics, avoir recours à un nervis plus que douteux, tout en se posant en exemple d'honnêteté... Faut-il que je poursuive la liste des contradictions que l'on voudrait nous faire gober comme des subtilités ? Les Gilets Jaunes sont les héritiers directs de cette forme de "en même temps". Pourquoi se sentiraient-ils moins légitimes que notre président ? Je suis très inquiète quant à la suite de ces événements : la traduction dans les urnes risque bien de n'être pas démocratique. L'ennui, c'est que depuis plusieurs décennies, l'élection se joue sur un chantage : Moi ou le Front National, et non sur un véritable projet de société. Ceux qui proposent une vision, ceux qui osent expliquer que la financiarisation tous azimuts est une catastrophe, ceux qui osent se dire déçus et malheureux d'avoir vu l'Europe passer d'un projet solidaire à l'organisation d'une compétition sans règles et sans merci, ceux-là sont moqués, vilipendés, traités du pire gros mot de notre temps : POPULISTES ! alors vers qui se tourner, dans ce cas, quand on aspire à une organisation plus juste des rapports sociaux ? Pensons-y, réfléchissons, et préparons-nous à nous trouver encore et toujours ramenés à la même menace : De Gaulle disait : Moi ou le chaos, Giscard proposait :  Le changement sans le risque, les plus récents nous ont dit : Moi ou Marine... Présentisme absolu, conformisme avec la doxa de l'ENA, de Junker, de Schumpeter. Au-secours ! que ceux qui ont encore un peu d'imagination se remettent au travail !!! 

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