VERSUS
Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-descours font un pari original : un spectacle fait de deux solos non pas successifs, mais simultanés. Ils sont aidés en cela par une installation plastique, laquelle permet de dédoubler le mouvement en irisant la lumière et de partager l'espace concrètement en traçant toujours une ligne évolutive mais toujours présente.
L'esthétique se réfère à l'univers des travestis ou des gays, discrètement, puisque chacun est seul dans son espace. Un regret pour moi et pour d'autres, le texte en anglais qui semble au moins aussi important que la musique (elle-même oxymorique) et la lumière sans cesse recomposée. Je pense avoir manqué quelque chose que les parfaits anglophones ont pu saisir.