Hier, samedi 25 février, dernier jour du festival.
C'est toujours triste de terminer cette période pendant laquelle on se shoote à l'énergie des autres ! même si parfois, on est déçu par certains spectacles.
Trois choses très différentes pour cette dernière journée:
AU DELÀ DE L'ABSENCE, une promenade dans la collection Lambert, au cours de laquelle on était amené à rencontrer des danseurs, évoluant au milieu des toiles de Crombas et aussi de participer à deux expériences individuelles. l'organisation un peu laborieuse en a lassé beaucoup.
LA ESCLAVA de Ayelen Parolin. Un solo très original dansé (et joué) par Lisi Estaràs, une personne tout à fait exceptionnelle. De la force dans le propos, beaucoup d'humour et des qualités athlétiques indéniables. Le solo est un art difficile, il faut d'autant plus louer ceux qui les réussissent.
LE CORPS DU BALLET NATIONAL DE MARSEILLE (remarquez l'absence de titre !) sous la direction de Emio Greco et Pieter C. Scholten. Un spectacle détestable ! les qualités des danseurs ne sont pas en cause, évidemment. Ils savent danser et font ce que les chorégraphes leur demandent. Mais ces derniers ne sont vraiment que des faiseurs, inspirés, paraît-il d'un essai d'Elias Canetti. On pourrait dire qu'ils ont de saines lectures, mais qu'ils ne savent pas lire ! racoleur, leur propos, soi-disant en faveur de la rencontre de l'Autre, ne connaît pas la métaphore !.. les citations du ballet classique (le Lac des Cygnes, surtout, mais aussi Gisèle, se mêlent en longs tunnels aux différentes versions de la Marseillaise, allant jusqu'à Gainsbourg, bien sûr, mais comme on a peur que vous ne compreniez pas, on fait fumer longuement une danseuse qui tire sur cinq cigarettes à la fois... subtil ! Enfin, comme cela pourrait durer encore longtemps, vu que ça ne raconte rien, on vous envoie des applaudissements enregistrés, pour vous expliquer comment il va vous falloir ovationner ces "génies" chorégraphiques !!! J'ai rarement été aussi en colère !...