Et puis novembre vient,
Ses nuages, son ciel chaviré,
Ses reflets improbables,
Et sa mélancolie banale, inévitable...
Tu connais cet état: vague à l'âme, bleus au coeur,
Vulnérable, soudain.
Les mots qui blessent, les mots qui sapent, les mots qui érodent,
Et l'édifice patient qui pourrait s'effondrer...
Tu connais cet état,
Dérive sur l'eau lourde de la mélancolie,
Ancre levée, regard perdu,
Novembre au ciel, novembre au coeur, novembre de ta vie.