Diaporama: le 20 février
Tout a une fin. Phrase banale pour commenter cette journée qui ne l'était pas plus que les autres depuis une semaine...
Au Girasol: SCARLETT de Arthur Perole. pièce étrange, toute en ondulations hypnotiques, lesquelles étaient démultipliées par des miroirs placés en fond de scène et soutenues par un guitariste improvisateur amplifié, placé, lui, au premier plan. Disons-le tout de suite, le fait de placer le musicien et ses machines au milieu devant est une provocation, sauf si la danse est secondaire. Perole dit explorer le rapport entre l'artiste et sa muse. Trois danseuses, très belles, et un danseur, beaucoup plus effacé, évoluent donc en ondulant toujours au même rythme, puis prennent le temps de jeter un coup d'oeil aux spectateurs, puis de les regarder et finissent face public, à l'avant-scène et les yeux dans nos yeux. J'avoue que cette pièce m'est restée assez obscure...
A Benoît XII, SENS INTERDIT, de Anton Lachky. Energie physique et fougue d'une jeunesse en possession de tous ses moyens. Musique classique détournée illustrée note par note, sans chercher à avoir un propos réel. De petits moments drôles, mais rien à voir avec l'incomparable Appaix. La jeunesse déboussolée est là tout entière: immédiateté, manque de recul, énergie vaine... de plus, le renoncement à tout costume poussé à l'extrême, aboutit à une impression de laideur. Les qualités techniques des danseurs ne sont pas ici en cause: ils sont parfaits dans ce qu'ils font. la question est plutôt: que font-ils, que nous disent-ils ?... Mais ils sont jeunes, ils deviendront plus exigeants, le temps passant.