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Des écrits poétiques et littéraires agrémentés de photos ou de tableaux et aquarelles... le monde sensible transfiguré par les mots et les couleurs.

LES HIVERNALES DE DANSE

Publié le 18 Février 2016 par Nicole Fack in Spectacles

Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon
Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon

Diaporama: mercredi 17 février. Thô Anothaï et Florence Caillon

Ce mercredi 17, vu deux spectacles, ou plutôt trois, puisque Florence Caillon présentait deux pièces.

Maison Jean Vilar: NUAGE, Tho Anothaï. Un solo du danseur et chorégraphe originaire du Laos, évoquant ce jour chargé d'émotion, où, enfant, il quitta son pays à bord d'un bateau. Frappé, non par la perspective de l'exil, dont il n'avait pas conscience, l'enfant contemplait les reflets de nuages auxquels se mêlaient les poissons... une danse épurée, un solo émouvant et sans bavardage, un danseur au corps délié. un très beau moment.

Scène Nationale de Cavaillon: FLUX TENDU suivi de THE SAFE WORD. Un pari innovant: chorégraphier des trapézistes et tenir un propos politique dans un monde où la parole politique relève du ringard ( de la bouche d'un spectateur) La première pièce, de 25mn, présente cinq trapézistes aux prises avec la fragilité de leur discipline. De très belles figures et beaucoup d'émotion partagée (en tout cas par moi !)

La seconde pièce, plus longue, se passe derrière un grillage qui symbolise tout à la fois le voyeurisme et la société de surveillance généralisée. Sur le cyclo blanc du fond, sont projetés des vidéos de paysages et des textes de sociologues et philosophes aussi bien de 1928 que d'aujourd'hui, tous préoccupés par la sauvegarde de la vie privée. Les danseurs-acrobates se font comédiens - bons comédiens - mais restent dans le cadre de leur discipline de base: le cirque acrobatique. Leurs qualités physiques sont indéniables, mais on n'est pas ici au cirque: la bande son est sans trompettes et les corps exercés sont au service du propos. Des images sublimes naissent grâce aux éclairages qui accompagnent l'escalade du grillage et la recherche de liberté.

La pièce peut être resserrée, elle le sera sans doute, puisqu'elle ne fait que commencer sa carrière, (c'était sa troisième représentation) mais il faut saluer la recherche, n'en déplaise aux grincheux.

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