L'enfant aime d'évidence,
Ses parents, son frère, sa soeur,
Et le monde.
Un enfant absorbe le doux et le rude,
Sans se regarder vivre,
Sans s'observer penser,
Sans s'analyser.
La haine n'est pas son fait, à moins qu'on le haïsse.
Quand s'élargit le cercle,
Y entrent les amis, porteurs d'autres histoires,
Porteurs d'autres espoirs
Que l'on partage un temps et dont la vies sépare.
Précieuses rencontres, amitiés fugaces ou durables,
La vise se construit,
Riche de sentiments inexprimés,
Déposés strates sur couches
En limon bénéfique sur lequel toujours pousse,
Confiante et douce,
La petite fleur de vie.
L'ami qui disparaît laisse à jamais sa trace.
L'éloignement, la perte douloureuse,
Jamais ne l'effacent. Immortel,
C'est vivant qu'on le revoit.