Jour étrange.
Le printemps est pour demain, pour après-demain, pour plus tard...
La lune fait sa coquette, éclipse le soleil
La mer n'en finit plus de monter puis de se retirer
Les uns se brûleront les yeux à rechercher l'éclipse
Les autres se noieront à fouiller les rochers
Je marche dans la ville
Le long du fleuve qui chatoie faiblement
La brume perdure
Elle grisaille le ciel, l'eau, l'horizon
Elle gomme les lointains
Elle m'absorbe
Je disparais...
Jour étrange...