Dans ma cervelle, un arbre a germé
Son nom, je l'ignore, il est petit encore.
Je l'arrose chaque matin de pensées poétiques,
D'histoires anecdotiques,
De rêves inachevés.
Quand vient le soir, et que sur la ville engourdie, tombe un épais brouillard,
Je l'emmène danser au son de l'accordéon.
L'accordéon, mon péché mignon: enfance à la valse musette,
Yvette Horner en bleu, blanc, rouge...
Ô ! petit arbre, tu chantes déjà les cerises, avec des merles imaginaires...
Dans ma cervelle, un arbre germé
Dans ma cervelle, un arbre a poussé,
Etincelle de printemps dans le gris
De ma vie silencieuse.