La pièce de Serebrennikov- d'après Tchekhov -faisait l'ouverture du Festival, dans la cour d'honneur. Une très belle scénographie, et de très bons acteurs, voilà de quoi contenter un spectateur assidu. Mais l'ensemble pose quelques difficultés par son côté baroque qui peut être un frein à la compréhension du propos. Quatre versions de la même histoire, trois langues, principalement de l'allemand ; ça foisonne. La mise en scène de la première partie, plus que foisonnante, est confuse. Elle rappelle celle du film 'la Fièvre de Pétrov', qui pêchait par le même défaut. Heureusement, les choses s'arrangent ensuite et on sort de là bien content !