J'ai vu hier le film de Benoît Jacquot Suzanna Andler. J'y ai pris beaucoup de plaisir. Voilà qui nous change des séries et des tapages en tous genres. Ici, le cinéma est réduit à deux personnages (plus un troisième brièvement) et à un seul lieu. Pas de flash back, pas de travelling... tout est dans les mots, comme toujours chez Duras, dont Jacquot s'inspire. Et c'est une réussite : filmer la parole flottante, sinueuse, poétique et incertaine, voilà bien un pari inattendu.
Evidemment, si vous cherchez de l'action, vous pouvez vous abstenir, ce film-là est ailleurs !