Coup d'envoi hier à 17h30. Public masqué, bien sûr. Pas les comédiens, heureusement. Le bonheur de se retrouver (presque) en situation de festival pour une oeuvre étonnante : Novarina et Monteverdi autour d'Orphée et Eurydice dans une mise en scène de Jean Bellorini. Les ombres, c'est à dire les enfers, sont sous nos pieds, elle s'interrogent sur l'Homme, sur Dieu, et cela donne une sorte de dérive délirante comme sait en écrire Novarina, ponctuée par les airs de l'opéra. Tout cela porté par des images d'ombre et de lumière, de feu, de pianos déglingués... un beau moment de théâtre et qui fait un bien fou.