Hier à Benoît XII, Israël Galvan, le danseur et Nino de Elche, le chanteur, tous deux fous de flamenco, nous ont régalés, dans une forme minimale, avec des chants et des gestes à le fois novateurs et tirés de la tradition.
Tout y passe de la société espagnole ; de la corrida à la condition de la femme en passant par la mort, évidemment. Mais en plus, notre danseur a découvert ou plutôt approfondi les possibilités musicales de sa danse elle-même. On est dans l'expérimentation, mais avec une telle sincérité, qu'on ne peut qu'être conquis.
Un mini-festival n'est décidément pas un petit festival !