JOURNAL D'UNE CONFINÉE.

Une rue du XVIII ème à Paris. Zone rouge !

J'ai reçu ces photos hier. Un bar qui n'est pas ouvert pour cause de confinement, propose des consommations "à emporter". On voit que les Parisiens sont confinés en groupe ! 

Nous, Avignonnais réputés méridionaux donc indisciplinés, nous portons des masques et nous nous promenons seuls (sauf les enfants) comme quoi les préjugés ne sont pas fiables. 

J'attends lundi avec impatience, car je pourrai enfin me promener plus d'une heure et dans des lieux un peu plus variés et plaisants. Jamais je n'ai rêvé du Rocher des Dons comme ces derniers temps ! cela me consolera des billets de TGV que j'ai dû jeter.  Monsieur Corona m'a interdit, en effet, de me rendre à Paris pour fêter les anniversaires groupés de mes enfants et petits-enfants (Ils sont tous nés dans un mouchoir de poche; si j'ose dire) Toutes les mères et grand-mères me comprennent, sans aucun doute ; je ne suis pas un cas unique.

Ce que je voudrais maintenant, c'est pouvoir aller de nouveau au cinéma. Vous savez, l'après-midi, à Utopia, l'affluence est si faible que s'espacer de plus d'un mètre n'est  vraiment pas difficile ; c'est même comme ça le plus souvent !