JOURNAL D'UNE CONFINÉE

La crise économique suit la crise sanitaire

Je ne suis pas économiste. Je me contente de consulter les spécialistes (non politiques) et je ne peux m'empêcher de frémir. Le taux de pauvreté en France était de 14,1%, soit 8,62 millions de personnes. La crise sanitaire et la mise à l'arrêt de l'activité ne vont évidemment pas arranger les choses. Ceux qui auront pu travailler chez eux s'en sortiront - si leurs entreprises continuent de fonctionner - les autres grossiront les rangs des chômeurs. La perspective est vertigineuse ; même si les entreprises reprennent leur activité, il est probable que les consommateurs préfèrent la prudence de l'épargne plutôt que la consommation, ce qui, mécaniquement, entraînera une baisse de l'activité... Comment faire ? Je ne suis pas membre de la tribu des Yaka, je me garderai bien de donner un quelconque conseil - dont personne n'a rien à faire, en outre ! - je veux juste exprimer ici mon inquiétude et ma tristesse de voir sombrer l'humanité tout entière dans un profond marasme dont elle aura du mal à se relever. Le recours à la concurrence débridée va évidemment reprendre, croyez-vous que cela puisse solutionner le problème ?