Ce film de Stephane Batut qui pourrait passer un essai de science fiction, est en vérité une réflexion sur notre rapport à la mort et sur la place que celle-ci occupe dans notre vie, y compris quand elle met en jeu ce qui nous est le plus cher. Si je ne crois pas plus que ça aux fantômes, je sais que mes morts m' accompagnent de manière subtile et que je me surprends souvent à les invoquer : qu'est-ce qu'il - elle en aurait pensé ?..
Même avec ses petites imperfections scénaristiques, j'ai beaucoup aimé ce film et surtout Judith Chemla, naturelle et vibrante et qui prononce la dernière phrase, quelque chose comme : même si je sais que ce n'est pas vrai, je crois que tu es là... bel acte de foi dans la force du rêve. Dans la force de la poésie, au fond !