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Des écrits poétiques et littéraires agrémentés de photos ou de tableaux et aquarelles... le monde sensible transfiguré par les mots et les couleurs.

MON FESTIVAL

Publié le 17 Juillet 2019 par Nicole Fack in Spectacles

La poésie des rêves d'enfant; leurs angoisses aussi !
La poésie des rêves d'enfant; leurs angoisses aussi !
La poésie des rêves d'enfant; leurs angoisses aussi !
La poésie des rêves d'enfant; leurs angoisses aussi !

La poésie des rêves d'enfant; leurs angoisses aussi !

Avec Lewis Versus Alice, Macha Makeïeff nous replonge dans le monde de l'enfance, le vrai. Celui qui n'est pas fait que de mièvres sucreries, mais qui se peuple de personnages étranges, parfois menaçants, toujours absurdes. La jeune Alice est double, l'auteur du conte l'est tout autant. En fait, ils se ressemblent : fragiles et incertains, ils se veulent toutefois autonomes et affirment leur personnalité.

Le style est celui du collage, de l'allusion, du "no sense", comme on dit en anglais. Et l'anglais, justement, se mêle au français avec une grande virtuosité, mettant en question la fonction même du langage, lequel ne cesse de se pervertir, tant il est trituré, tordu, malmené... 

Les comédiens sont formidables, font preuve d'une belle énergie, chantent avec conviction les chansons enfantines anglaises. Et puis, il y a Rosemary Stanley, la chanteuse de Moriarty, qui module son phrasé avec la grâce qu'on lui connaît, et fait une reine de coeur cruelle à souhait !

Retrouver ce monde-là fait un bien fou !

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