Tu marchais comme les autres,
Ton but : vivre.
L'espoir qui t'avait mis en branle,
S'était émoussé sur les pierres des chemins,
S'était noyé dans des ondes hostiles,
S'était déboussolé dans l'espace étranger.
L'air lui-même que tu respirais
Elimait tes poumons.
Seul le chant qui montait de ton âme épuisée
Guidait encore tes pas.