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STORY WATER Emmanuel Gat
- Emmanuel Gat, chorégraphe, fait danser sa compagnie sur une musique de Pierre Boulez... Evidemment, on ne peut s'empêcher de penser à Cunningham.
- Les danseurs sont excellents, les musiciens - live aussi. Mais la pièce présente un intérêt limité : c'est de la vieille danse contemporaine, pas même ironique (ça pourrait) du coup, on se lasse très vite des gestes et des figures répétitifs. Quant aux quatre parties, si elles n'étaient pas annoncées par des écrits sur le mur, on aurait peine à les identifier, parce que ce n'est pas le changement de "costume" qui signifierait quelque chose. (mon petit-fils a demandé quel intérêt il y a à danser en sous-vêtement Damart)
- Et là où je m'interroge, c'est quand, après une partie nommée Gaza, on nous donne une dernière danse sur la musique de l'hymne des Sudistes de la guerre de sécession. Cela me laisse perplexe: Le général Lee, va-t-il sauver les Gazaouites ? ou es Etats Unis, indéfectibles alliés d'Israël, vont-ils, au contraire, trouver la solution finale à ce problème qui s'éternise??? Franchement, je n'ai pas la réponse à cette question, et je ne suis pas sûre que le chorégraphe l'ait !