Le bleu n'est que silence.
Timide voyageur des confins alanguis,
Il se noie dans la mer immense,
Il ripe aux cailloux des calanques,
Il figure l'espace et l'horizon qui penche.
Voyageuse immobile aspirée par le bleu,
Regard perdu, âme d'enfance,
Tu croises les migrants de l'été.
Fuyant le vide, happant la vie,
Tu marches dans le bleu sans bruit.