Norah Krief, artiste multiple.
Revue Rouge
Au Gilgamesh Théâtre, boulevard Raspail, on peut voir tous les jours à 19h40 un spectacle de chansons révolutionnaires, chantées par Norah Krief et son groupe de quatre musiciens. Guitares électriques, synthétiseur, batterie; le rythme est davantage rock'n'roll que marche conquérante...
N'empêche. Entendre à nouveau ces paroles d'espoir, ces encouragements à ne pas baisser les bras et à prendre en main son destin quand on est en bas de l'échelle, cela fait un bien fou, au milieu du ronron des CSP+ qui croient avoir tout changé parce qu'ils ont porté un jésuite au pouvoir... (j'ai conscience que j'ai l'ironie facile, là !)
Le plaisir est d'autant plus grand que Norah Krief, non contente d'être une comédienne remarquable (on l'a vue dans Le roi Lear de Sivadier, par exemple) est une excellente chanteuse. (Elle avait chanté les sonnets de Shakespaere il y a quelques années)
On passe un très bon moment avec ces cinq personnes pleines d'énergie.