Festival d'Avignon (chronique)

Pour terminer mon festival, j'ai eu bonheur de voir BABEL, de Sidi Larbi Cherkaoui dans la cour d'honneur, ce samedi venteux à souhait...

N'importe. Cette nouvelle pièce nous a soulevés d'enthousiasme. D'abord, l'effet de masse: si j'ai bien compté, il y avait là vingt cinq personnes sur scène, Des cubes et de parallélépipèdes dont on n'aurait gardé que les arêtes, immenses, amenés à s'emboîter, se défaire, emprisonner, libérer, séparer et unir; des danseurs, des chanteurs, des tambours venus du Japon, au moins dix nationalités... et... pas de vidéo !

Beaucoup d'humour et de gravité à la fois, une virtuosité formidable, une grande maitrise de l'espace, un sens aigu du groupe, des images saisissantes... on savait que Cherkaoui pouvait nous offrir tout cela, on l'a vérifié encore une fois, et l'ovation debout ne répondait pas qu'au désir de se réchauffer !!!