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Des écrits poétiques et littéraires agrémentés de photos ou de tableaux et aquarelles... le monde sensible transfiguré par les mots et les couleurs.

Je ne comprends pas tout !

Publié le 21 Septembre 2014 par Nicole Fack in actualité

Il ne se passe pas de jour où on omette de nous dire que la compétitivité est importante, parce que la concurrence est bonne pour les consommateurs: elle fait baisser les prix. Soit. Ce discours, nous l'entendons en boucle depuis des décennies et il a justifié toutes les délocalisations entraînant la mise au chômage de million de citoyens, et pas seulement Français. ( 10 millions de chômeurs en Europe, 28 millions aux Etats Unis)

Mais aujourd'hui que se produit vraiment une baisse des prix, on se met à hurler à la mort devant la menace de déflation.

Comment démêler tout ça pour un petit esprit simple comme le mien ?

Dans le même temps, on nous dit que tout va mal et qu'il faut aider les entreprises et les banques. Soit. J'ai appris autrefois que la bourse était une institution qui permettait de financer l'économie. Pendant longtemps, d'ailleurs, on a regretté que les Français préfèrent le livret de caisse d'épargne aux actions. On a remédié à cela en remplaçant dans certaines entreprises, les augmentations de salaires par la distribution d'actions.

Or, on constate aujourd'hui que les banques refusent d'investir dans l'économie "réelle" préférant développer la prétendue "industrie financière". Ces jours-ci, on a annoncé que la bourse est en très bonne santé, qu'elle monte, comme la petite bête. Chouette, on va voir les investissements repartir et l'activité économique avec. Que nenni ! la montée ne sert qu'à distribuer des dividendes aux actionnaires, porteurs d'actions dans l'industrie financière, justement. Ainsi, quand la croissance est de 0,4% dans la perspective la plus optimiste, les actionnaires reçoivent (exigent) 10%. Cherchez l'erreur. Seuls les petits porteurs restent accrochés à l'entreprise avec leurs petits coupons offerts généreusement par leurs patrons dans les années 90 et 2000. Pas de quoi moderniser l'outil de production et développer la recherche et développement !

AÏe, aïe, aïe ! ma tête risque d'exploser, comme ce monde fous !...

Je ne comprends pas tout !
Je ne comprends pas tout !
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