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Seule dans le brouillard,
Je vois un corbillard.
Roulant à tombeau ouvert
Il n'attend pas le feu vert.
Peut-être que les morts sont pressés
Que les morts veulent nous passer
Nous dépasser, nous dépecer
Et ne plus nous laisser
Que nos mots sans espoir
Nos petits désespoirs, dans le noir.
La mort nous fait périr
Nous fait dépérir, et pousser des soupirs,
Chercher une main à saisir
Et ne trouver que solitude
Au sein de la multitude
Des habitudes
Des certitudes.